UNE PASSION DE FAMILLE
Du 9 au 13 mai 2018 la ville de Maisons-Laffitte accueille la 27ème édition de son festival de Théâtre. En 2017 j'avais l'honneur d'être membre du jury. L'occasion pour moi de découvrir une équipe passionnée par le théâtre et qui s'investit tout au long de l'année pour partager cette passion. C'est avec un plaisir immense que j'y retourne cette année cette fois-ci pour couvrir le festival en tant que chroniqueuse. Tous les jours du 9 au 13 (ou plutôt du 10 au 15 pour me laisser le temps d'écrire et de mettre en forme), vous retrouverez ici mes chroniques des 13 spectacle des cette édition (dont 2 hors compétition).
Le festival de théâtre de Maisons-Laffitte c'est une histoire de familles. A l'origine la famille Biessy. La passion du théâtre Sébastien la partage avec son épouse Béatrice. Il y a plus de 27 ans ils créent la Compagnie de la Mansonnière avec la volonté affirmée de promouvoir un théâtre non professionnel de qualité. Ses membres ont le théâtre chevillé au corps mais n'envisage pas d'en faire leur métier. C'est sur ce credo que Sébastien et Béatrice créent également il y a 27 ans le Festival de Théâtre de Maisons-Laffitte, avec un certain degré d'exigence.
Dès la première année les spectacles sont présentés sur deux lieux : la belle salle Malesherbes, rénovée il y a une douzaine d'années, et l'Ancienne Eglise, écrin intimiste et charmant. Yvette, la plus fidèle spectatrice du festival puisqu'elle n'en a manqué qu'un seul, se souvient des débuts, avec un public plus clairsemé, mais avec déjà cette ambiance chaleureuse. Ils n'étaient pas nombreux à ses côtés pour la première édition. Beaucoup moins de spectacles aussi. Yvette n'a manqué qu'un seul festival (elle était de mariage cette année là). Tout le monde s'était inquiété de son absence. Pour les 20 ans de la manifestation elle est montée sur scène et a reçu un diplôme. Un souvenir ému. Parmi les changements tout au long de ces années : le public de plus en plus nombreux, les décors imposants qui sont devenus minimalistes, les sujets des pièces, de plus en plus sérieux.
27 ans plus tard ce sont toujours ces deux lieux, situés à 5 minutes à pied l'un de l'autre, qui accueillent les 12 spectacles. La famille Biessy s'est agrandie. Enfants, petits-enfants, tous mettent la main à la pâte autour d'une équipe resserrée de 6 personnes. Si les parents ne sont pas prêts à lâcher la main, la relève semble bien assurée, le virus étant passé aux générations suivantes.
27 ans plus tard ce sont toujours ces deux lieux, situés à 5 minutes à pied l'un de l'autre, qui accueillent les 12 spectacles. La famille Biessy s'est agrandie. Enfants, petits-enfants, tous mettent la main à la pâte autour d'une équipe resserrée de 6 personnes. Si les parents ne sont pas prêts à lâcher la main, la relève semble bien assurée, le virus étant passé aux générations suivantes.
POUR UN THÉÂTRE NON PROFESSIONNEL DE QUALITÉ
Le Festival de Maisons-Laffitte c'est aussi un rendez-vous important pour la famille du théâtre non professionnel (ne dites pas à Sébastien que c'est du théâtre amateur). Le lieu se prête à la convivialité. Au cœur du parc de Maisons Laffitte le jardin permet au public et aux compagnies de se retrouver avant et après les représentations pour un pique-nique, un buffet, un apéro. Chaque spectacle est suivi d'un café-critique animé par Isabelle CHEMOUL. L'occasion pour les troupes de rencontrer le public, le jury de collégien, et de défendre leur projet. Les lieux accueillants et la personnalité attachante de cette équipe de passionnés qui chaque année depuis 27 ans réunit la famille du théâtre pendant le weekend de l’Ascension font de ces 5 jours une fête et un espace hors du monde et hors du temps.
Une cinquantaine de spectacles ont été vus pour déterminer les 10 sélectionnés pour la compétition, plus trois hors compétition. Le palmarès combinera jury professionnel, jury de collégiens et prix du public.
La sélection 2018 s'annonce alléchante et variée.
Mercredi 9 à 21h c'est la Compagnie La Trappe qui ouvre le festival avec "Le Salon d'été" de Coline Serreau. Une comédie pour comédiens chanteurs qui nous fait partager la pratique d'un art à 3 époques différentes.
Jeudi 10 trois spectacles au programme : La compagnie Chaos Léger présente "Le bon côté des choses" d'Alan Bennett. Une comédie très british. La compagnie Très en scène nous entraînera ensuite dans le monde crépusculaire et absurde de Pierre Notte avec "Pédagogie de l'échec". La journée se terminera avec la compagnie Les Poupées Russes qui nous proposer "Habiter le temps" : 1913 - 1968 - 2014 : trois générations et une maison de famille. Une sage familiale construite comme un thriller psychologique.
Vendredi on fait le pont donc on ne va pas travailler pour se retrouver dès 14h30 pour le premier spectacle de la journée : "Métro, Huis-clos, Dodo" par la compagnie Les Faits d'art scéniques. Et si la RATP n'était pas ce qu'elle semble être !. Retour à la vieille église pour "La petite seconde d'éternité". Le collectif Lilalune nous promène dans les mots de Jacques Prévert. La journée se termine sur une note classique avec la compagnie Comme c'est bizarre et "Caprice(s)" d'après Alfred de Musset.
Changement de ton pour commencer la journée du samedi 12 : la compagnie Les Horloges Lumineuses nous présentera "Surpop" où 7 personnes choisies au hasard doivent trouver une solution à la surpopulation de la Terre. La compagnie Théâtre sur Cour s’intéresse à l'oeuvre de la québécoise Carole Fréchette avec "Jean et Béatrice". Elle parle d'amour, lui d'argent. Parviendra-t-elle à faire sortir le prince charmant qui se cache en lui ? Fin de journée avec les "Contes d'amis" d'Eric Rohmer par la compagnie Les Ecriés. Des amours complexes inspirées de l'oeuvre cinématographique du réalisateur
Dimanche 13 clôture sur trois spectacles hors concours : la compagnie Artelyria propose "Carmen" sur la scène de la salle Malesherbes. La compagnie du Point du Jour rejoue les dernières heures du plus célèbre dramaturge autrichien et de sa compagne Lotte dans "Le crépuscule de Stéphane Zweig". C'est sur une note à la fois romantique et décalée que se terminera cette 27è édition avec "Les pieds dans le vide" de Lilian Lloyd.
Le site du festival : http://www.festivalmaisonslaffitte.com/
Réservations en ligne sur le site du Festival, à l'office de Tourisme de Maisons-Laffitte ou sur BilletReduc,
Forfait festival : 45€ - Forfait jour : 15€ - Billet seul : 10€/spectacle
Retrouvez sur ce blog les chroniques des spectacles dès le 9..ou 10 mai 2018
La sélection 2018 s'annonce alléchante et variée.
Un aperçu du programme :
Mercredi 9 à 21h c'est la Compagnie La Trappe qui ouvre le festival avec "Le Salon d'été" de Coline Serreau. Une comédie pour comédiens chanteurs qui nous fait partager la pratique d'un art à 3 époques différentes.Jeudi 10 trois spectacles au programme : La compagnie Chaos Léger présente "Le bon côté des choses" d'Alan Bennett. Une comédie très british. La compagnie Très en scène nous entraînera ensuite dans le monde crépusculaire et absurde de Pierre Notte avec "Pédagogie de l'échec". La journée se terminera avec la compagnie Les Poupées Russes qui nous proposer "Habiter le temps" : 1913 - 1968 - 2014 : trois générations et une maison de famille. Une sage familiale construite comme un thriller psychologique.
Vendredi on fait le pont donc on ne va pas travailler pour se retrouver dès 14h30 pour le premier spectacle de la journée : "Métro, Huis-clos, Dodo" par la compagnie Les Faits d'art scéniques. Et si la RATP n'était pas ce qu'elle semble être !. Retour à la vieille église pour "La petite seconde d'éternité". Le collectif Lilalune nous promène dans les mots de Jacques Prévert. La journée se termine sur une note classique avec la compagnie Comme c'est bizarre et "Caprice(s)" d'après Alfred de Musset.
Changement de ton pour commencer la journée du samedi 12 : la compagnie Les Horloges Lumineuses nous présentera "Surpop" où 7 personnes choisies au hasard doivent trouver une solution à la surpopulation de la Terre. La compagnie Théâtre sur Cour s’intéresse à l'oeuvre de la québécoise Carole Fréchette avec "Jean et Béatrice". Elle parle d'amour, lui d'argent. Parviendra-t-elle à faire sortir le prince charmant qui se cache en lui ? Fin de journée avec les "Contes d'amis" d'Eric Rohmer par la compagnie Les Ecriés. Des amours complexes inspirées de l'oeuvre cinématographique du réalisateur
Dimanche 13 clôture sur trois spectacles hors concours : la compagnie Artelyria propose "Carmen" sur la scène de la salle Malesherbes. La compagnie du Point du Jour rejoue les dernières heures du plus célèbre dramaturge autrichien et de sa compagne Lotte dans "Le crépuscule de Stéphane Zweig". C'est sur une note à la fois romantique et décalée que se terminera cette 27è édition avec "Les pieds dans le vide" de Lilian Lloyd.
POUR TOUT SAVOIR sur le 27è Festival de Théâtre de Maisons-Laffite
Le site du festival : http://www.festivalmaisonslaffitte.com/
Réservations en ligne sur le site du Festival, à l'office de Tourisme de Maisons-Laffitte ou sur BilletReduc,
Forfait festival : 45€ - Forfait jour : 15€ - Billet seul : 10€/spectacle
Retrouvez sur ce blog les chroniques des spectacles dès le 9..ou 10 mai 2018
POUR UN THÉÂTRE SOLIDAIRE
Enfin on ne peut pas parler du Festival de Théâtre de Maisons-Laffite sans parler de PSE - Pour un sourire d'enfant. Association d'intérêt général, reconnue de bienfaisance, apolitique et non confessionnelle, PSE défend les Droits des Enfants.
Depuis 20 ans elle agit au Cambodge pour sortir les enfants de l'extrême misère et les mener jusqu'à un métier. Reconnue par les autorités cambodgiennes, l'Association intervient dans le respect du pays, en collaboration avec les cambodgiens. Elle est lauréate du Prix des Droits de l'Homme de la République Française.
La famille Biessy et l'équipe du Festival soutiennent son action depuis de nombreuses années. Si le Festival ne sert pas à lever des fonds pour l'association PSE c'est néanmoins pour moi une occasion idéale de signaler son action et de vous inviter, si vous souhaitez participer à cette aventure, à faire un don en cliquant ICI
Depuis 20 ans elle agit au Cambodge pour sortir les enfants de l'extrême misère et les mener jusqu'à un métier. Reconnue par les autorités cambodgiennes, l'Association intervient dans le respect du pays, en collaboration avec les cambodgiens. Elle est lauréate du Prix des Droits de l'Homme de la République Française.
La famille Biessy et l'équipe du Festival soutiennent son action depuis de nombreuses années. Si le Festival ne sert pas à lever des fonds pour l'association PSE c'est néanmoins pour moi une occasion idéale de signaler son action et de vous inviter, si vous souhaitez participer à cette aventure, à faire un don en cliquant ICI
BON FESTIVAL !
Pour que vive le spectacle vivant
Allez au théâtre !
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