JOLIE COMÉDIE ROMANTIQUE
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CORRESPONDANCE ÉPISTOLAIRE DES TEMPS MODERNES
Une erreur d'adresse mail met Emmi et Léo en contact. C'est le début d'une relation que se construit sur ce que chacun veut bien révéler à travers cette échange de mails : elle est mariée et conçoit des sites sur internet. Il est psychologue du langage et se remet difficilement d'un chagrin d'amour.
Progressivement, malgré eux, une relation étrange s'installe, le besoin d'avoir des échanges, le manque lorsque l'un des deux est silencieux. Est-ce le début d'une histoire d'amour ?
BELLE ADAPTATION
La pièce est une adaptation par Ulrike ZEMME du livre de Daniel GLATTAUER "Quand souffle le vent du nord".
L'action se situe dans un décor simple, en miroir. Pendant 1h20, Olivier MARCHAL et Catherine MARCHAL vont se parler au travers de leur ordinateur, partager le même espace scénique sans que jamais leurs regards ne se croisent même quand les visages sont à se toucher. Belle interprétation et texte plein d'humour.
Lui coeur blessé et fragile, d'abord ours mal léché va se laisser séduire par cette femme drôle, charmeuse, malicieuse, mais mariée. Elle, la quarantaine installée et tranquille, se livre petit à petit grâce à l'anonymat du mail. Elle joue le jeu de la séduction et découvre qu'elle peut encore séduire. Les deux se construisent chacun un "autre" idéal et idéalisé et redoutent tout en le recherchant l'instant de la rencontre qui pourrait rompre le charme et mettre fin à leur rêve de bonheur ou bien lui permettre de prendre un nouvel essor.
COUPLE A LA SCENE ET A LA VILLE
Olivier MARCHAL quitte les rôles de flics qui ont fait son succès depuis qu'il a quitté la police en 1994 après 14 années à la PJ. Réalisateur, acteur, comédien, il n'a plus à faire la preuve de son talent et est très touchant dans le rôle de Léo. J'avais apprécié sa prestation dans "Pluie d'enfer" à la Pépinière Théatre en 2011.
Catherine MARCHAL, sont épouse à la ville, est une Emma fragile mais légère comme une ballerine, malicieuse, sincère.
Le couple est pour la première fois réunit au théâtre et nous offre une pièce émouvante, délicate, à la mise en scène maîtrisée.
LA SALLE
Nous étions très bien placés à l'orchestre, au centre. Les grands apprécient l'espace pour les jambes entre les rangs. Les fauteuils sont confortables. Un léger bémol : le plan de salle pas suffisamment incliné qui fait qu'il vaut mieux éviter d'avoir un géant devant soi si l'on ne veut pas se tordre de droite à gauche pendant tout le spectacle.
En bref : une comédie délicate.
Désolée, pas de vidéo disponible pour ce spectacle, sauf sur le site du théâtre des Bouffes Parisiens
C’ÉTAIT OU ET QUAND ?
C'était au Théâtre de Bouffes Parisiens. Dernière le dimanche 16 décembre (Irrévocable comme le dit le site du théatre).
Vue le 11 décembre 2012 au Théâtre des Bouffes Parisiens
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