jeudi 7 janvier 2016

THREE / BATSHEVA DANSE COMPANY

TROIS MERVEILLES POUR UNE PREMIERE

*****

Afficher l'image d'origine


UNE PREMIERE A GARNIER


Il y a un peu plus d'un an je découvrais la Batsheva Dance Company sur la scène de Chaillot.  J'ai immédiatement été séduite par l'esprit de cette compagnie et par la qualité de leur danse. C'est donc sans une seule seconde d'hésitation que j'ai pris une place dès la parution du programme de l'Opéra de Paris ou la célèbre compagnie est invitée pour la première fois de son histoire. Et quel choc que ce THREE !

Afficher l'image d'origineVous le savez si vous m'êtes fidèle, chroniquer de la danse n'est pas ma spécialité. Dès lors comment trouver les mots pour décrire ce spectacles pour moi éblouissant qui m'a hypnotisée pendant une heure ?


TROIS PARTIE. UNE UNITÉ DE TROUPE


La première pièce, BELLUS, pose tout de suite l'impressionnante technique si particulière de cette compagnie. Un danseur immobile s'anime tel un pantin désarticulé manipulé au ralenti. Les solos, pas de deux, pas de trois, chorégraphie de groupe s'enchaînent. Les mouvements des corps sont d'une souplesse hallucinante. Les trajectoires se croisent, se superposent, rapides, précises. Cette "gaga dance" créée par Ohad NAHARIN actuel directeur de la compagnie, repose sur un travail d'introspection et de compréhension individuelle du corps, poussant les danseurs et les danseuses à repousser toujours plus loin leurs limites tout en étant à l'écoute de leur sensation. 

J'ai retrouvé dans cette première partie ce qui m'avait plu l'année dernière : cette modernité dans laquelle se fondent des références orientales, cette dance énergique et forte qui ne se pas au sérieux et qui est parsemée de touches d'humour, cette élasticité et souplesse des corps


Afficher l'image d'origine
HUMUS, la deuxième partie, exclusivement féminine, reste dans cet esprit.  Les corps longs et minces sont sensuels, doux, sauvages. Ils s'étirent, se tordent, courent, marchent, dansent. Il règne une grande unité au sein du groupe malgré des mouvements vifs, rapides, précis. Elles sont cinq à enchaîner de courtes phrases chorégraphiques sur la douce et lente musique de Brian Eno.

SECUS, la troisième et dernière pièce occupe plus de la moitié de ce trop court ballet. Toute la troupe, 17 danseuses et danseurs, déroulent dans une énergie hallucinante et sur une bande son éclectique et se terminant sur un énergique "You're welcome" des Beach Boys, un pas de deux envoûtant, des solos renversants, des lignes chorégraphiques hautement techniques et subtilement provocantes et irrévérencieuses. De quoi faire dire à une de mes voisines "c'est pas tous les jours que l'on voit cela, et ça fait 25 ans que je suis abonnée".

En bref : un merveilleux ballet qui en trois partie donne à voir la technique particulière du "gaga dance" créée par Ohad NAHARIN. Un corps de ballet énergique et d'une entente étonnante. Une dance qui réjouissante. Sublime et à ne manquer sous aucun prétexte.

C'EST OU ? C'EST QUAND ?
Palais Garnier
1 Place de l'Opéra 75 Paris


Du 5 au 9 janvier 2016

   

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire