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lundi 16 mai 2016

GLAPARTY OPUS 7 A L'ODEON

LA GLAPARTY S'INVITE A L'ODEON
9 Mai 2016



En ce 9 mai, journée de l'Europe, quel meilleur lieu que L'Odéon, Théatre de l'Europe, pour le 7ème opus de la Gladparty, la rencontre des passionnés de Théâtre (comédien-ne-s, auteur-e-s, metteurs en scène, spectateurs/trices, journalistes, blogueurs/blogueuses).

Une centaine de chanceux ont pu décrocher leur billet pour une soirée placée sous le signe de la passion et de la convivialité, animée et le sourire de son initiatrice, Gladys, que tous connaissent sous le pseudo de @Gladscope sur twitter et sur son blog, et de l'équipe du Théâtre de l'Odéon : Fanny Gauthier, en charge du développement des publics et des réseaux sociaux, Ronan, actuellement associé à la communication sur les activités des Bibliothèques de l'Odéon, et Claire Bonnot.

Au programme de la soirée échanges sur les spectacles du moment, dont le PHEDRE(s) mis en scène par Krzysztof  WARLIKOWSKI à l'affiche jusqu'au 13 mai (qui divise la critique professionnelle tout autant que la blogosphère / twitosphère théâtreux), mais surtout bonne humeur sur la terrasse où autour du buffet bien rempli, et visite privée du théâtre.


Un peu d'histoire : c'est en 1782 que le lieu fut inauguré par la Reine Marie-Antoinette sous le nom de Théâtre Français. Car à l'origine il était destiné à accueillir les Comédiens Français. Mais la Révolution en décida autrement et c'est à la Comédie Française qu'ils s'établirent (faut-il y voir le signe d'une future Gladparty en ces lieux ?). Mais revenons à ce beau théâtre à l'Italienne, deux fois détruit par un incendie, deux fois reconstruit. Ici on venait pour être vu avant que de voir nous rappelle Claire avant de nous livrer quelques unes des centaines d’anecdotes qu'elle détient sur la longue et prestigieuse histoire de ce joyau de notre patrimoine (oui je ne lésine pas sur les superlatifs mais ce théâtre est vraiment l'un des cadres dans lesquels je me sens le mieux à Paris). Et que dire de cette vue sur la salle depuis la scène. Impressionnant de monter sur ces planches, au milieu du décor de PHEDRE(s). Presque vertigineux.

Ainsi apprenons-nous ou nous souvenons nous pourquoi les espaces des spectateurs s'appellent la corbeille ou la baignoire. Le premier, parce que depuis les étages supérieurs (baignoire, paradis ou poulailler les spectateurs lançaient toute sorte de choses, du billet doux aux reliefs de repas, le second parce qu'on ne voyait que le buste et le décolleté de leurs occupants. Combien de secrets se sont échangés sous le magnifique plafond de André MASSON : le cœur d’Apollon emmené par les arts. Saurez-vous trouver le coeur ?



Plongeons un peu dans l'envers du décor. Un autre regard vers le haut depuis la scène: double effet de vertige. Au-dessus de nous 21m de cintres. Des dizaines de câbles, de barres, de cordes (ah non c'est vrai, c'est un mot interdit), de spots. Tout un ensemble de mécanisme permettant d'escamoter une partie du décor. En haut, en bas, sur les côtés : l'espace est impressionnant. De quoi camoufler les décors, une voiture, des singes, des sièges, un plateau amovible, des chevaux ou un éléphant (certains metteurs en scène n'ont peur de rien). Et si l'électronique et l'informatique on un rôle de plus en plus important dans les scénographies et dans les mises en lumière, il faut encore parfois faire appel à des techniques plus mécaniques, telles une roue digne des de plus grands voiliers qui permet de manœuvrer les dispositifs. Et tout ce langage de marins pour rappeler qu'ils étaient aux manettes il y a bien longtemps.



Le plancher n'est pas en reste avec ses dalles à la fois amovibles et étanches. 

Un univers qui restera mystérieux et magique, s'animant différemment pour chaque spectacle. Déjà les camions se préparent à emporter en tournées les décors de PHEDRE(s), conçus dans les ateliers  du Théâtre de l'Odéon.


Quand à nous, invités privilégiés d'une soirée, nous retournons à nos discussions animés, au plaisir de rencontrer de nouveaux visages jusqu'alors côtoyés uniquement sur les réseaux sociaux. Comme à chaque fois la soirée s'est terminée beaucoup trop tôt à notre goût. C'est le cœur emplit de cette chaleur humaine et de cette passion partagée que nous avons mis fin à notre fraternelle occupation, frustrés de n'avoir pu parler à tout le monde, impatients de se retrouver au cours d'un prochain spectacle, ici ou ailleurs, et d'échanger à nouveau nos coups de coeur et nos frustrations sur les réseaux sociaux ou autour d'un verre.

Au fait, c'est quand la prochaine Gladparty ?

Encore un immense merci à Gladys, Severin, Kim, Deb, Mel et aux équipe de l'Odéon pour cette organisation parfaite et pour cette si belle soirée.

Rendez-vous mardi 17 mai pour la présentation de la saison 2016-2017, la première sous la direction de Stéphane BRAUNSCHWEIG, nommé suite à la disparition de Luc BONDY. Une saison qui s'annonce très belle, avec, entre autres 
- 2666spectacle fleuve de Julien GOSSELIN
- un Don Juan mis en scène par Jean-François SIVADIER
- la reprise du spectacle de LUPA qui a bouleversé Avignon en 2015 Des arbres à abattre
- le retour de Richard III, mais celui de Thomas OSTERMEIER
- l'adaptation de Fontainehead par Ivo VAN HOVE
- la reprise du saisissant Vu du Pont du même metteur en scène
- un Hotel Feydeau vu par Georges LAVAUDANT
- Bulle Ogier dans l'adaptation de l'Amour Impossible de Christine ANGOT
- le Radeau de la Méduse mis en scène par Thomas JOLLY 
- la première mise en scène de Stéphane BRAUNSCHWEIG dans sa nouvelle maison avec Soudain l'été dernier de Tennesse Williams.

Et d'autre surprises 


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